A propos de ce blog


Nom du blog :
elettres
Description du blog :
Elettrés est un blog consacré à la littérature de jeunesse.
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
20.02.2009
Dernière mise à jour :
23.02.2009

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Le coin des profs (0)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or elettres
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· L'Erreur de l'Epouvanteur, Tome V du cycle de « L'Apprenti Epouvanteur » de Joseph Delaney (édition
· Oyez ! Oyez! Jeunes gens
· Verso de L'Erreur de l'épouvanteur
· Programmation des prochains articles
· Création d'une nouvelle rubrique

 

Blogs et sites préférés

· Les éditions Octobre


Statistiques 5 articles


Derniers commentaires

beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 15.06.2017

mais je vous en prie ! c'est tout naturel et ce blog a été créé pour cela. je regrette de ne pas alimenter ce
Par elettres, le 05.05.2009

je n'avais pas vue que ce livre était sortie merci
Par Anonyme, le 05.05.2009

très belle évocation, et alléchante, d'un ouvrage dont j'ai beaucoup entendu parler. votre premier paragraphe
Par BBJane, le 25.02.2009

c'est le verso littér...atur e!!! hi, hi, hi!!!http://nu ll.centerblog. net
Par ASH+1198, le 25.02.2009

Voir plus

RSS
Recherche

Verso de L'Erreur de l'épouvanteur

Publié le 23/02/2009 à 12:00 par elettres
Verso de L'Erreur de l'épouvanteur
Pour compléter l'article, je vous propose le verso de L'Erreur de l'épouvanteur

L'Erreur de l'Epouvanteur, Tome V du cycle de « L'Apprenti Epouvanteur » de Joseph Delaney (édition

Publié le 23/02/2009 à 12:00 par elettres
L'Erreur de l'Epouvanteur, Tome V du cycle de « L'Apprenti Epouvanteur » de Joseph Delaney  (édition
C'est en 2004 que les jeunes lecteurs avides de frissons délicieux ont pu commencer à goûter les aventures de Tom Ward, un jeune adolescent de treize ans, qui, du fait de sa naissance (« septième fils d'un septième fils »), est destiné au dur, mystérieux et ingrat métier d'épouvanteur.
Le titre même nous amène à imaginer un monde peuplé de créatures effrayantes, tout droit sorties de l'obscur et semant la terreur et la mort dans les contrées qu'elles traversent. C'est avec ravissement que nous nous délectons des clichés fantastiques et gothiques déclinés dans cet ouvrage, car les décors sont dignes des meilleurs films Hammer et Universal : dès lors que le lecteur ferme les yeux, il contemple un paysage brumeux, marécageux, où quelques arbres noirs et dépouillés s'élèvent comme des golems s'extrayant de l'argile en levant leurs bras tentaculaires afin d'implorer le Ciel de mettre fin à leur supplice. Quelques créatures immondes aux yeux rougeoyants et à l'haleine de tombeau, traînant une épaisse chevelure de vase et un corps aussi squelettique et torturé que puissant, surgissent des profondeurs de la nuit et s'avancent lentement, d'une lenteur calculée et surnaturelle, vers leur proie mortifiée et déjà exsangue.
Voilà l'univers dans lequel progressera Tom, qui apprendra à faire face aux forces de l'obscur. Tel est son destin. Et comme de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse, ce roman constitue un récit d'apprentissage (le titre est suffisamment éloquent à ce sujet) et confronte son personnage à un monde des plus hostiles et mystérieux.
La stratégie mise en place pour convaincre les lecteurs de lire - et d'acheter – ce livre est on ne peut plus efficace. En effet, outre la dimension esthétique du livre dont la couverture imite le cuir d'un vieux grimoire afin de représenter toute la magie incantatoire des Mots et le mystère du Livre, la quatrième de couverture est, quant à elle, douée d'une force de persuasion quasi diabolique puisqu'elle attise la curiosité du lecteur potentiel sans révéler ne serait-ce qu'un infime détail de l'histoire. « Attention ! Histoire à ne pas lire la nuit... », l'avertissement résonne comme une mise en garde qui fait écho à celles que l'on pouvait trouver dans les recueils présentés par Alfred Hitchcock et constitue une sorte de prétérition : Il est risqué de lire ce roman et c'est pour cette raison qu'il faut le lire ! C'est un défi lancé au lecteur, un défi qu'il ne pourra pas repousser. D'autant plus que cet avertissement se répète trois fois dans sur le recto de la couverture : en effet, outre celui déjà évoqué, s'ajoutent celui figurant en bas à droite (« Cet ouvrage comporte des scènes susceptibles de heurter la sensibilité des trop jeunes lecteurs ») et celui – dans le cas précis où on aurait pas encore compris – introduit au-dessus du code-barre et du prix (« Pour les lecteurs avertis » ) . Cette redondance a une double fonction : la première est en de se prémunir de la réaction de certains lecteurs trop sensibles ; la seconde est de pousser à la lecture.
Ce règne du non-dit dans la couverture est insuffisante, car il est nécessaire de donner un peu de grain à moudre au lecteur potentiel. C'est pourquoi figurent deux volets greffés à la couverture à l'intérieur du livre : celui de gauche propose un « résumé apéritif » , celui de droite une brève biographie de l'auteur. Le résumé n'est pas toujours satisfaisant ; en tout cas celui du tome V, à mon sens, ne l'est pas, dans la mesure où l'on passe d'un extrême à l'autre : on passe en effet d'une quatrième de couverture tout à fait indigente à un résumé trop complet dans lequel trop d'éléments narratifs sont révélés.
Il est également étonnant de voir que la vie de l'auteur est noyée dans la fiction, puisque s'interpénètrent, par exemple, les lieux de la fiction et ceux, réels, dont s'est inspiré Joseph Delanay pour écrire son histoire. On se demande même s'il n'y a pas un intérêt touristique dans cette présentation, car on nous précise qu'il est possible de visiter certains sites.
Bref, les intérêts commerciaux de cet ouvrage sont réels. C'est peut-être pour cette raison que l'on peut constater une augmentation sensible du nombre de pages, une augmentation proportionnelle à la baisse également sensible de la qualité de l'écriture qui, à la base déjà, n'avait rien de révolutionnaire, même si elle remplit très bien son office auprès de la jeunesse : une tension dramatique omniprésente, une grande densité des actions, des descriptions brèves mais efficaces et éloquentes, et surtout des personnages possédant un certain relief dans la mesure où ils se révèlent relativement complexes. Le personnage de l'Epouvanteur, par exemple, John Gregory constitue une référence pour Tom Ward, puisqu'il est son maître, son mentor. Mais son passé, ses actes montrent chez lui une part d'obscur qui est en réalité nécessaire et qui contribue sans doute à créer un effet de réel psychologique, puisqu'à force de côtoyer l'obscur, celui-ci a la forte propension de déteindre sur celui qui le traque. De même, dans le tome V, le second maître de Tom, Bill Arkwright, est un protagoniste plus difficile à cerner, car il constitue le double antinomique de John Gregory. De fait, sa déontologie apparaît plus complexe aux yeux du personnage principal – et, par extension, à ceux du lecteur. Mais je n'en dis pas plus, car à trop en dire, je risque de vous gâcher le plaisir de la lecture.

Création d'une nouvelle rubrique

Publié le 23/02/2009 à 12:00 par elettres
Une nouvelle rubrique a vu le jour : "Le coin des profs". Cette rubrique regroupe les articles destinés - comme son nom l'indique - aux professeurs souhaitant obtenir un certain nombre de pistes pédagogiques afin d'exploiter les différents ouvrages présentés dans ce blog. Les professeurs de collège sont surtout invités à consulter cette catégorie, puisque la lecture - et l'étude - de la littérature de jeunesse figure dans les Instructions officielles. J'en profite pour ajouter que, par là, ces ouvrages ont officiellement obtenu le titre de littérature et même de littérature "classique", puisqu'ils sont étudiés dans nos classes.
N'hésitez donc pas à consulter et à piller cette rubrique!


Programmation des prochains articles

Publié le 23/02/2009 à 12:00 par elettres
Voici les différents romans qui feront prochainement l'objet d'un article :
- L'Erreur de l'Epouvanteur, de Joseph Delaney (tome V du cycle de l'Epouvanteur)
- La Pierre sculptée, de Guillaume Prévost (tome I du cycle du Livre du temps)
- L'Amulette de Samarcande, de Jonathan Stroud (tome I de la trilogie de Bartimeus)

Le premier article sera mis en ligne dès aujourd'hui.

En attendant, je vous souhaite à tous une bonne lecture ! N'hésitez surtout pas à nous faire partager vos propres lectures, interprétations ou réactions.

Oyez ! Oyez! Jeunes gens

Publié le 20/02/2009 à 12:00 par elettres
Oyez ! Oyez! Jeunes gens
"La littérature de Jeunesse ? Vous appelez cela de la littérature ?!" A ce genre d'arguments - si tant est que l'on puisse parler d'arguments, je préfère, pour ma part, parler de marques incontestables d'ignorance - je réponds que oui ! Il s'agit d'une littérature et d'une véritable littérature ! Et je dirais même qu'elle pourrait être considérée comme étant la plus vieille forme de littérature connue, puisqu'elle existe depuis que les parents racontent des histoires à leurs enfants.
Elle est une littérature, car comme celle qu'étudient actuellement nos chers élèves, elle a ses formes, ses exigences, sa poétique, son univers, sa pragmatique et surtout ... son public. Or, on sait très bien que ce public qu'est la jeunesse est un groupe de récepteurs exigents et difficiles à conquérir. Nous savons tous en effet qu'il n'est pas toujours aisé de voir un enfant scotché devant un livre plutôt que devant le tube cathodique. C'est que les auteurs de ces livres ont du génie, celui de capter l'attention d'un esprit en quête perpétuelle de nouvelles expériences empiriques, car ils parviennent, à travers leurs écrits, à offrir à cet esprit une aventure merveilleuse, inouïe, inconnue, presque baudelairienne, en oscillant toujours entre ce qui lui est proche (un personnage du même âge) et ce qui lui est inconnu (un monde, une vie différente). Et c'est cette délicate oscillation romanesque qui constitue toute la difficulté que rencontrent ces écrivains dont l'art n'est pas assez reconnu.
Cependant, comme dans toute littérature, il faut bien reconnaître qu'il existe de l'excellente littérature de jeunesse comme de la médiocre. Or, ce blog se propose non pas de faire le tri parmi toute cette multitude - car, contrairement à certains préjugés, le monde du livre pour enfant est très prospère malgré la crise actuelle ! - mais de partager des lectures. Ainsi je proposerai les miennes, mais surtout, je vous invite à partager les vôtres. C'est pourquoi, chers lecteurs, je vous souhaite très sincèrement une excellente lecture !